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Opposition, à dose homéopathique selon le Docteur B.
05/02/2010 08:26
Un adjoint, devenu de plus en plus loquace avec qui veut bien l’écouter, et il ne sont pas légion, a beau jeu de ne voir dans l’opposition démocratique qu’une classe politique en « état d’hystérie ». Outre que cet élu semble maintenant exceller dans la prose labellisée FN, ce qui n’étonne plus personne (dit moi qui tu fréquentes…), c’est surtout sur le mot « politique » que nous allons nous arrêter. Car tout est dit dans ce mot et il semblerait que cet élu manque cruellement de ce bon sens « politique » pour ne posséder que de la rhétorique « politicienne ». Aussi, ce petit politicien, cherchant à briller en société utilisera t’il des termes provenant sans doute pour beaucoup de la caste qu’il croit à lui seul représenter. Il pense ainsi, par ces mots, masquer ses insuffisances. Mais au lieu de perdre un temps précieux à chercher à briller, ne serait-il pas plus judicieux à l’employer à gouverner notre ville et donc à prévoir ?
Si l’opposition honnie par cet élu a, en son endroit, autant de critiques, c’est que le principe de bonne gouvernance est sévèrement écorné. Les bévues de l’équipe municipale s’amoncellent en quantité astronomique. Il ne suffit que d’énumérer les principales :
- Mise en avant constante du FN, ce qui est une insulte à l’honneur de notre cité. Jacques Piette, compagnon de
la Libération , serait effaré de voir la place qui est faite aux loups actuellement.
- Retour dans la coulisse d’un acteur politique régional qui fut l’un des principaux soutien de Gérard Dalongeville. Ce retour se traduit par une omnipotence du parti politique de cet élu et par l’installation d’hommes clés dans les affaires de la ville.
- Collaboration aveugle avec d’anciens cadres de Gérard Dalongeville, cadres responsables et coupables, au mieux par lâcheté, de l’état catastrophique de notre ville.
- Instauration d’une inquisition menée sur les simples agents de catégorie C, les contractuels et le petit personnel, malgré une promesse électorale contraire. Une chasse que certains élus relapses semble mener avec grand zèle.
- Un manque d’ambitions et de projets pour notre ville. Aucunes visions d’avenir pour ces élus à qui il semblerait que la conduite des affaires municipales doit se résumer à une gestion à la petite semaine.
- Des frais de communication atteignant un budget élyséen mais sans les résultats. Cette communication, qui n’apprend rien aux habitants, relève plus de la propagande.
En conclusion nous dirons simplement à cet élu qu’il ne faudrait pas prendre les « Diafoirus » du clystère pour des « poires » (de lavement bien entendu), et puisqu’il semble de bon ton de se référer à de grandes plumes de la langue de Molière, à notre tour rappelons à cette assemblée municipale chagrine « qu’il n’est point d’éloges flatteurs sans liberté de blâmer » !
Le comité local DLR
Commentaire de Wh@t else? (05/02/2010 16:16) :
Encore une fois, je pensais avoir touché le fond avec la communication du
troisième adjoint mais chaque jour apporte sa pièce à l'édifice de la
honte.
Dernière en date sur le blog de l'Ar, une photo d'un après BM où
l'on fête un anniversaire et surtout le retour de DD.
Rien de bien grave, plutôt réjouissant pour la santé du Maire, encore que
faute de communication depuis 5 mois, cette garden party aurait pu rester
dans la confidence des membres présents.
Revenons à cette photo et l'amateurisme de GB car il nous gratifie du
portrait magnifique du DGS qui il y a encore quelques mois imposait un
devoir de reserve aux agents en Mairie d'Hénin Beaumont.
Ce qui peut prêter à un sourire témoigne en fait d'une incompétence
criée à corps et à cris.
Petit rappel :
Le principe de neutralité du service public interdit au fonctionnaire de
faire de sa fonction l'instrument d'une propagande quelconque. La
portée de cette obligation est appréciée au cas par cas par l'autorité
hiérarchique sous contrôle du juge administratif.
L'obligation de réserve est une construction jurisprudentielle
complexe qui varie d'intensité en fonction de critères divers : place
du fonctionnaire dans la hiérarchie, circonstances dans lesquelles il
s'est exprimé, modalités et formes de cette expression.
C'est ainsi que le Conseil d'Etat a jugé de manière constante que
l'obligation de réserve est particulièrement forte pour les titulaires
de hautes fonctions administratives en tant qu'ils sont directement
concernés par l'exécution de la politique gouvernementale.
A l'inverse, les fonctionnaires investis d'un mandat politique ou
de responsabilités syndicales disposent d'une plus grande liberté
d'expression.
La réserve n'a pas trait uniquement à l'expression des opinions.
Elle impose au fonctionnaire d'éviter en toutes circonstances les
comportements portant atteinte à la considération du service public à
l'égard des administrés et des usagers.
BON A SAVOIR
Chaque agent a également pour obligation de respecter le principe de
neutralité de service public : il doit faire preuve d'impartialité à
l'égard des usagers.
Connaissez-vous la Charte des DGS ?
La Charte des Directeurs Généraux des Collectivités territoriales
Deux principes préalables
1 - La légitimité démocratique :
Dans le cadre de la Fonction Publique Territoriale laquelle, au service de
la décentralisation, a pour spécificité d'être proche des élus et des
citoyens, le directeur général accomplit sa mission au service d'une
collectivité territoriale, sous la direction d'un exécutif légalement
choisi qui définit, impulse et évalue les politiques adaptées aux
Territoires. Les élus sont en charge de la responsabilité politique. La
reconnaissance de cette légitimité démocratique constitue la base du
fonctionnement des collectivités locales françaises. Spécialiste de
l'administration des services publics locaux, le directeur général de
collectivités territoriales dispose d'une légitimité professionnelle
qui doit lui être reconnue par les élus et les institutions.
2 - L'État de droit :
Acteur local d'une institution constitutive de la République fondée
sur un État de droit, le directeur général de collectivités territoriales,
au-delà de son éthique personnelle, détermine son action en fonction du
strict respect de la loi et de son esprit. Il consacre son action
professionnelle à la promotion des intérêts publics, notamment
Six devoirs :
Le devoir de loyauté : Respectueux des institutions, et des autorités qui
les représentent légitimement, le directeur général s'oblige, dans
l'exercice de ses fonctions, à une loyauté républicaine qui cependant
n'impose ni conformisme ni aliénation de la liberté de pensée et
d'opinion. Ce devoir de loyauté, dans son engagement professionnel,
suppose la lisibilité et la transparence de son action, la mise en place de
moyens de contrôle, et l'obligation de rendre régulièrement compte de
son activité et du fonctionnement des services publics qu'il dirige.
Responsable de l'administration de sa collectivité, le directeur
général assume avec les services la continuité du service public local et
les missions confiées par l'autorité territoriale, y compris lors des
changements de l'exécutif.
Le devoir de probité : Le service de l'intérêt général et de la
collectivité publique exige honnêteté , exclusivité, désintéressement et
indépendance. Le directeur général de collectivités territoriales clarifie
les procédures de décisions et de contrôles permettant d'éviter toutes
les ambiguïtés d'intérêts. Le devoir de probité le conduit à rejeter
systématiquement les pressions et influences qui peuvent altérer son action
dans l'exercice du service public.
Le devoir de discrétion : Fonctionnaire d'autorité, le directeur
général de collectivités territoriales est au service d'une autorité
élue. Préparateur et ajusteur de l'action publique territoriale,
organisateur et administrateur des services locaux, il fait preuve
d'une discrétion professionnelle constante et privilégie
l'expression publique de l'autorité politique. Il remplit ses
fonctions aux seules fins qui leur sont dévolues. "Le devoir de discrétion
lui impose personnellement un comportement public empreint de réserve et de
dignité qui garantit le respect de l'institution et la confiance dans
le service public qu'il sert et dont il doit valoriser l'image".
Le devoir de clarté : La discrétion professionnelle et l'obligation de
réserve s'accompagnent de la nécessité d'une grande clarté dans
l'accomplissement de la mission des services locaux. Pour cela, le
directeur général veille à la transparence du fonctionnement institutionnel
notamment par une gestion adaptée de l'information. Il donne à
l'autorité territoriale les éléments utiles à la décision. Il veille
au respect du secret professionnel protecteur des libertés individuelles.
Le devoir de direction :Le directeur général de collectivités territoriales
assure une mission de direction qui lui impose de guider l'activité de
tous les services et de donner un sens à l'action publique. Il propose
des arbitrages, met en œuvre les décisions de l'autorité territoriale,
favorise les initiatives, met en place une organisation respectueuse des
droits et obligations des fonctionnaires et attentive aux femmes et aux
hommes dans leur diversité et leur sensibilité. Si un changement de
directeur général est décidé par l'autorité territoriale, il doit se
réaliser conformément à la loi et dans le respect réciproque de la dignité
des individus. Le directeur général ne porte aucune critique publique sur
son successeur avant et après sa prise de fonction. Il en est de même pour
le directeur général nommé à sa place.
Le devoir de service public : Le directeur général de collectivités
territoriales ajuste le fonctionnement des services publics locaux en
rapprochant avec le maximum d'efficacité les objectifs et les moyens
avec le souci de la performance et d'une gestion rigoureuse de
l'argent public. Il veille à la mise en oeuvre des élémentaires
solidarités qu'imposent les exclusions générées par la société. Il
concourt au respect de l'intérêt général, à l'égalité
d'accès au service public, à sa neutralité et à son impartialité.
Acteur engagé dans le plein exercice de la décentralisation et des
nécessaires évolutions administratives qu'elle engendre, le directeur
général de collectivités territoriales contribue au développement local
porteur de projets.
Sainte Fonction Publique, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce
qu'ils font !!!.
PS : Un petit clin d'oeil en passant à Cimares......
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Commentaire de cimares (07/02/2010 11:04) :
Tout est dit What else.
Merci. je n'ai rien à ajouter
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